Sono una donna amata. Ho un figlio, un compagno, degli amici e una gatta.
Malgrado tutto questo mi sento sola, da sempre.
Anche adesso, dopo aver realizzato che sola, non lo sono mai stata.
Mi sono sempre ritenuta una persona indipendente, ho lasciato casa giovanissima, ho lavorato, viaggiato, avuto appartamenti. Mai sola però. Con fratelli, amici, amanti, figlio, figlio e compagno.
Credo nasca cosi quel sentimento di solitudine che provo, nel non conoscermi a fondo e di conseguenza di non riuscire a condividermi completamente con gli altri.
Ho fatto concessioni, mi sono adattata, perdendomi di vista, ignorando quella che avrei potuto o voluto essere. Più di ogni cosa soffro di solitudine perché non mi sento completa come donna, come persona.
Oggi provo addirittura invidia per le persone sole con loro stesse. Senza impegni, senza figli. So bene che qualcuna di queste persone soffre. Ma non riesco ad impedirmelo.
Vorrei lasciare tutto e tutti, stare sola. Lo sanno bene i miei famigliari che non saranno sorpresi nel leggermi, subendo spesso la mia insofferenza e le lunghe conversazioni che ne conseguono. Lo sanno e in qualche maniera lo capiscono, ma l'ho già detto di essere amata, no?
Finalmente. Sola.
Abbastanza “autosufficiente” e in pace con me stessa per poter dare di più.
Finalmente. Non più sola.
Ho visto quando ero adolescente “Il cielo sopra Berlino” di Wim Wenders e mi è rimasto impresso per sempre.
All'inizio del film ricordo perfettamente la voce interiore della donna in bicicletta con il bimbo dietro che diceva:
“Finalmente pazza
finalmente non più sola
finalmente pazza
finalmente libera
finalmente tranquilla
finalmente una luce interiore"
FINE.
Je suis une femme aimée. J'ai un fils, un compagnon, des amis et un chat.
Malgré tout ça je me sens seule, depuis toujours...
et pourtant, j'ai un jour réalisé avec stupeur que seule, je ne l'avais jamais été.
Je me suis toujours considéré comme une personne indépendante car ayant quitté très jeune le cocon familiale, j'ai travaillé, voyagé, pris des appartements. Mais jamais seule. Avec mes frères, des amis, des amants, mon fils et pour finir avec mon compagnon et mon fils.
C'est ainsi que ce sentiment a grandit en moi, par ce que je n'ai jamais eu la possibilité de me connaître vraiment et par conséquent de n'avoir pas pu réellement me partager avec les autres.
J'ai fait des concessions, je me suis adaptée, je me suis perdue de vue, ignorant ainsi ce que je suis, aurais voulu ou pu devenir.
Plus que tout, cette solitude est due au fait que je suis incomplète, comme femme et comme personne.
Aujourd'hui j'envie ceux qui vivent seuls avec eux-mêmes, sans contraintes, même si je sais que parfois ils en souffrent.
Souvent, je voudrais tout lâcher et rester seule pour me retrouver. Mon compagnon et mon fils le savent bien et ne seront pas surpris de me lire, devant souvent subirent mes crises et les longues conversations qui en découlent. Ils le savent et essaient de me comprendre.
Enfin. Seule.
« Autosuffisante » et assez en paix avec moi même pour pouvoir donner plus.
Enfin. Plus seule.
Quand j’étais ado, j'ai vu les "Ailes du désir" de Wim Wenders qui m'a profondément marqué.
Je me rappelle encore au début du film, la voix intérieure de la femme en vélo avec son enfant derrière elle, qui disait:
« Enfin folle, enfin...
plus seule.
Enfin folle,
enfin sauvée.
Enfin folle,
enfin tranquille.
Enfin un fou,
enfin une lumière intérieure. »
FIN.